Si la structure contient des éléments non-linéaires (p.ex. câbles, appuis unilatéraux, plasticité du matériau), les calculs sont effectués de façon incrémentielle.
L’analyse non-linéaire consiste à appliquer la charge de façon incrémentielle ; cela signifie que les charges ne sont pas prises en compte dans les calculs dans leur totalité, mais elles sont incrémentées et les états d’équilibre successifs sont résolus.
Le comportement non-linéaire de la structure peut être lié à un simple élément de la structure (non-linéarité structurelle ou matérielle) ou peut être due au rapport non-linéaire entre les efforts et la déformation de la structure entière (non-linéarité géométrique).
La boîte de dialogue présente les valeurs suivantes (définies dans la boîte de dialogue Options des algorithmes de l’analyse non-linéaire) :
- Le nombre d’incréments de la charge (utilisé lors de la division de la charge en sous-divisions) influe sur le nombre d’essais de calcul. Plus le nombre d’incréments est important, plus grande est la probabilité de la convergence des calculs
- Nombre d’itérations maximum pour chaque incrément de charge. Cette option permet de contrôler le processus de calcul pendant une incrémentation de charge.
- Le nombre admissible de réductions (modifications) de la longueur du pas définit le nombre maximal de modification automatique des incréments de la charge dans le cas où les calculs ne convergeraient pas.
Le logiciel vérifie automatiquement la convergence du processus. L’itération est interrompue au moment où l’état d’équilibre est atteint ; les incréments des déplacements dUn et les forces non équilibrées dFn sont alors nuls - c’est-à-dire qu’ils sont inférieurs aux tolérances définies pour les deux grandeurs.